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 Alex Al, bassiste de Michael Jackson, partage ses souvenirs

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Magali
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Magali


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MessageSujet: Alex Al, bassiste de Michael Jackson, partage ses souvenirs   Alex Al, bassiste de Michael Jackson, partage ses souvenirs Icon_minitime22/2/2010, 23:31

Alex Al, bassiste de Michael Jackson, partage ses souvenirs

Alex Al, originaire de Detroit, avait été choisi par Michael Jackson pour faire partie des musiciens de la tournée This Is It et travaillait à ses côtés depuis 2001. Il a accordé au début du mois un long entretien au magazine musical Bass Player, dans lequel il a partagé quelques souvenirs sur l’artiste.

« La basse était pour lui l’instrument le plus important. Il faisait des références à la façon mélodieuse dont Paul McCartney jouait avec les Beatles, au rôle de premier plan de James Jamerson chez Motown ou à la main gauche de Stevie Wonder ».

Le parcours d’Alex Al n’est pas sans rappeler celui de Michael Jackson : il a reçu sa première basse à l’âge de neuf ans et a rejoint à 12 ans le groupe de funk-rock formé par ses frères aînés. Après avoir assuré la première partie de plusieurs groupes comme Cameo et The Gap Band, il a rejoint Los Angeles où il a intégré le prestigieux Musicians Institute, qui a formé des artistes aussi renommés que Jennifer Batten ou Scott Travis. En 1997, il a été sollicité pour accompagner Diana Ross et les Spice Girls et son succès lui a valu d’apparaître dans l’émission Vibe – créée en août 1997 à l’initiative de Quincy Jones. Cette médiatisation lui a ensuite permis de travailler avec les plus grands, de Paul Simon à Sting en passant par Smokey Robinson, Tupac Shakur, Janet Jackson ou encore les Pussycat Dolls.

Qu’est-ce qui vous a amené à être sollicité pour This Is It ?
Ca remonte à une rencontre et à une collaboration avec Greg Phillinganes sur Vibe ; ça l’a amené à m’appeler pour l’émission fêtant les 30 ans de carrière de Michael sur CBS en 2001. A partir de là, j’ai travaillé sur divers projets studio avec Michael, certains étant produits par John Barnes à Westlake, là où ils avaient enregistré Thriller. J’imagine qu’il se peut qu’ils commercialisent ces titres à un moment ou à un autre. Cette fois-ci, j’ai reçu un appel du claviériste Michael Bearden, qui avait été embauché comme directeur musical. J’avais travaillé avec lui par le passé. Il m’a dit que Michael m’avait réclamé. J’ai sauté sur l’occasion parce que je n’avais aucun doute sur le fait qu’il bouleverserait le monde à nouveau.

Qui a fait les arrangements sur les chansons ?
Michael avait choisi presque 50 chansons en tout, puis nous en avions préparé environ la moitié pour les concerts de Londres. Michael et Michael Bearden collaboraient tous deux sur les arrangements mais les danseurs constituaient le troisième élément clé. Quel que soit ce sur quoi Michael avait travaillé avec eux au cours de la journée, cela prenait le dessus le soir. Une intro à huit mesures pouvait très bien devenir une intro à 11 mesures pour coller avec la chorégraphie… et Michael comptait sur nous pour qu’on s’en souvienne; aucun mémo d’aucune sorte ne serait autorisé sur scène.

Sous quel angle avez-vous approché les lignes de basse et quel degré de liberté aviez-vous ?
Comme je le dis dans le film, il fallait les connaître sur le bout des doigts parce que Michael connaît chaque son, chaque double croche, chaque intonation et il tient scrupuleusement à ce que la version originale serve de point de départ. Dès lors, il s’agissait juste de trouver une façon d’actualiser les mesures d’une manière que Michael aimait; il voulait assurément leur donner un coup de jeune. Evidemment, on ne peut pas trop changer la ligne de basse principale de… « Billie Jean », par exemple… mais dans le bridge, qui est davantage en legato, il y avait plus de marge de manœuvre. Au départ, il m’arrivait de prendre trop de libertés ou pas assez mais au fil des semaines, j’ai en quelque sorte compris ce qui donnait le sourire à tout le monde. C’était avec le medley Jackson 5 [“I Want You Back”/“The Love You Save”/“I’ll Be There”] que je prenais le plus de libertés. Ça se prêtait vraiment à une approche à la Jamerson des temps modernes et comme j’ai eu l’occasion de jouer des styles de musique différents, j’ai réalisé que c’était son style qui m’avait le plus marqué. Ayant beaucoup travaillé avec le batteur Jonathan Moffett avant, nous nous sommes beaucoup amusés à ajouter cette sorte de nuance « moderne/old-school » aux mélodies.

Quel genre de consigne vous donnait Michael sur la basse ?
Généralement, c’était plus orienté sur la performance scénique que sur l’instrument lui-même. Même sur une partition stable et répétitive comme « Billie Jean », il disait « Tu sais, Alex, ce n’est pas obligé que ça rende pareil à la fin et dans l’intro ». Dans un spectacle aussi gros, avec sept musiciens, quatre choristes, plus d’une dizaine de danseurs et tous les effets visuels sur scène, on ne peut pas vraiment surjouer. C’est votre émotion et votre conviction qui fait tout… mettre une énergie et un esprit totalement nouveau dans l’interprétation. On pensait jouer une chanson à merveille et Michael nous disait qu’on pouvait faire encore mieux.

Qui décidait du choix de la basse ou du synthé que vous alliez utiliser sur chaque chanson ?
C’était mon boulot : trouver ce qui allait le mieux fonctionner. Une fois encore, mon approche était la suivante : préservons ce qui est sur le disque et améliorons-le. J’écoutais les albums des Jackson 5 et je préparais mes Fenders. J’appelais Greg Phillinganes pour savoir quelle synth il avait utilisé sur « Thriller » (Note : la bass synth est un synthétiseur qui permet de créer des sons graves, depuis l’imitation d’une guitare électrique jusqu’à des bruitages jouant sur des signaux de fréquence différente); il me répondait « un Minimoog avec deux oscillateurs au lieu de trois », et ainsi de suite. Chaque soir, à la maison, je faisais au moins une heure de programmation pour avoir les bons sons sur le synthé. Et puis, étant donné que la basse et la bass synth étaient des éléments clés du son de Michael, il y avait même des parties de « Wanna Be Startin’ Somethin’ » et de « Billie Jean » où je jouais simultanément de la basse et du Minimoog ! Je montais le volume de ma basse et je faisais vraiment travailler ma main gauche dessus, en martelant les notes comme si je jouais de la contrebasse tout en jouant du clavier avec ma main droite.

Par contre, pour certaines chansons, ça se décidait sur le moment. Je jouais deux parties à la synth bass sur « The Way You Make Me Feel » et « Smooth Criminal » mais un jour, j’ai pris ma basse jazz sur « Criminal » et ça sonnait beaucoup plus funky, tout le monde s’est arrêté et m’a dit « C’est avec celle-là que tu devrais jouer » ! Sur « Beat It », j’ai utilisé une 5 cordes Music Man avec une touche slap-funk pour conserver ce côté R&B; c’est une chanson rock classique mais il faut qu’elle bouge, qu’elle vive. Il y avait une expression que Michael utilisait beaucoup : « keep the rock funky and keep the funk rockin’ » ( »laissez au rock un côté funky et laissez au funk un côté rock »).

Quel regard portez-vous sur cette expérience ?
C’était une incroyable bénédiction à tous les niveaux. Musicalement parlant, j’ai énormément appris du niveau élevé de préparation et de connaissance de Michael, je me sens prêt à assumer n’importe quel spectacle dans le monde. Je suis honoré qu’il ait fait appel à moi au cours des neuf dernières années; bon nombre de mes bassistes préférés ont travaillé avec lui donc c’est excitant de faire partie de cette histoire et de cette lignée.

A titre personnel, on parle de quelqu’un qui venait me voir tous les jours pour me demander si ça ne me posait pas problème qu’il pose sa serviette de toilette sur le rack de mon clavier ! J’étais l’une des dernières personnes à quitter la répétition la veille de sa mort et il m’a remercié pour mon amour et mon soutien. Le lendemain, j’ai commencé à recevoir des SMS alors que je me rendais au Staples Center; je suis arrivé et j’ai attendu avec tout le monde… et quand son décès a été confirmé, nous nous sommes tous effondrés. Un mois plus tard, nous faisions le concert du Mémorial sur la même scène, avec le même matériel. C’était tellement triste. La seule façon dont je peux le décrire, c’est en disant que nous avons perdu un ange sur Terre… un ange musical ».

Aujourd’hui, après avoir joué sur le disque « Memoirs of an Imperfect Angel » de Mariah Carey, Alex Al prépare plusieurs collaborations avec Quincy Jones et Christina Aguilera.

Bass Player a également recueilli dans son article le témoignage de plusieurs bassistes ayant travaillé avec Michael Jackson au fil des années.

James Jamerson Jr. et Sr.
Le premier a travaillé sur diverses chansons des Jackson 5 tandis que le second a participé à l’enregistrement de l’album Triumph des Jacksons.

« Quand les Jackson 5 sont arrivés pour la première fois chez Motown, mon père a fait leurs dates et a été très impressionné par eux. Il a ramené leur disque à la maison en disant ‘J’ai quelque chose pour vous, les garçons’. C’était très excitant pour nous parce qu’ils avaient notre âge, que c’était des stars et que mon père jouait sur leurs chansons.

Mon expérience avec Michael et les Jacksons remonte à l’album Triumph. Marlon avait fait appel à moi pour enregistrer avec Tito, Ricky Lawson, Greg Phillinganes et David E. Williams. Nous avons enregistré pendant toute une journée et nous avons pris une pause pour manger. Pendant ce temps, Michael est allé écouter [notre travail] et quand nous sommes revenus, on nous a dit de ne pas aller dans le studio parce que Michael était ému. Nous nous sommes dit « Oh oh, il doit y avoir un problème avec la musique » mais Marlon nous a expliqué que Michael était toujours ému quand il appréciait vraiment les chansons. Ils ont tous écouté et se sont mis d’accord sur le fait qu’il fallait conserver les prises. Je n’ai pas été crédité sur l’album mais c’était un réel honneur de travailler avec l’un des talents les plus uniques et l’une des plus grandes stars de notre temps ».

Chuck Rainey
Il a travaillé sur « Ben », la bande originale du film du même nom et sur le single Dancing Machine/It’s Too Late to Change the Time.

« Michael était l’un des plus grands talents que j’aie jamais vus. Il avait un très bon sens du rythme, qui l’a sans nul doute aidé à devenir un grand chanteur, danseur et homme de spectacle. « Don’t Stop ‘Til You Get Enough » et « Billie Jean » sont deux de mes chansons préférées de tous les temps, même si j’aurais aimé qu’on entende davantage la basse de Louis Johnson sur les titres. Je n’ai rencontré Michael qu’une seule fois, sur un vol intérieur. Jermaine m’a reconnu, m’a remercié pour « Dancing Machine » et m’a emmené rencontrer toute la famille ».

Nathan Watts

Il a travaillé sur les albums Destiny et Triumph ainsi que sur les singles « Say Say Say » et « Muscles ».

« Michael était l’un des plus grands artistes qui aient jamais vécu et la personne la plus gentille qu’on puisse rencontrer. Quand nous faisions Destiny, un matin, je n’ai pas entendu le réveil et il est venu me chercher à la maison dans sa Rolls-Royce. Il venait juste d’avoir son permis ! Côté basse, la plupart du temps, il me laissait faire mon truc. Mais sur « Heartbreak Hotel », il s’est mis à danser et à chanter en rythme pour me montrer ce qu’il voulait. C’était un maître du groove. Michael a fait appel à moi pour « Say Say Say ». Je pensais que c’était une démo sur laquelle Paul McCartney jouerait de la basse. Il l’a amenée à Paul qui l’a écoutée et a aimé le style donc il a conservé ma partie dessus puis il m’a envoyé une copie dédicacée de son album. Ma démo pour la chanson « Muscles » que Michael a écrite pour Diana Ross a aussi été conservée. Je lui dois une grande part de mon succès et il me manque tous les jours ».

Louis Johnson

Il a travaillé sur Off The Wall, Thriller, Dangerous, HIStory ainsi que sur le single We Are The World.

« Michael était une personne super gentille et j’ai été profondément affecté par sa disparition. J’ai eu la chance de travailler avec lui sur ses albums solo et il me laissait toujours être au sommet de ma créativité. Mon travail consistait à trouver les lignes de basse et Michael me faisait totalement confiance. De temps en temps, il fredonnait une variante de quelque chose que j’avais joué ou me demandait de le faire plus comme ceci ou plus comme cela… ou alors, il me disait « Il faut que cette partie soit vraiment enfiévrée, joue à fond ici ». Quincy Jones et l’ingénieur du son Bruce Swedien étaient tout aussi ouverts à mes suggestions dans tous les domaines, depuis la façon d’égaliser ma basse jusqu’à l’utilisation simultanée de la basse et de la synth bass. J’ai travaillé avec Michael sur deux albums après qu’il se soit séparé de Quincy mais ce n’était pas pareil. J’arrivais et je jouais sur un titre ou avec une boîte à rythme en guise d’accompagnement, parfois juste pour qu’une note soit ensuite samplée. La dernière fois que j’ai vu Michael, c’était chez lui, dans son studio, pour faire « Come Together ». Ce que je chérirai toujours, c’est l’amusement et l’excitation ressentie en jouant en live, ensemble, pendant les sessions Off The Wall… Michael et tous les gens qui rigolaient, sachant qu’on était en train de créer de la magie. Après une prise, on se précipitait tous dans la régie, on se bousculait pour avoir le meilleur siège tout en hurlant « Montez le son ! »

Nathan East
Il a travaillé sur Victory, Bad, HIStory et Invincible.

« Michael était un amour en studio… Un mec comme les autres, faisant des blagues, partageant nos repas. Je me souviens qu’il y avait un 7-11 (Note : chaîne de magasins) en bas de la rue et pour s’amuser, il enfilait un déguisement pour voir s’il pouvait y aller sans qu’on le reconnaisse; c’était le moment fort de sa journée ! Il était très doué et savait exactement ce qu’il faisait pendant les sessions. Nous n’avons jamais eu beaucoup d’interactions avec la basse mais il est arrivé que Quincy Jones sorte de la régie et me chante la plus brillante des transitions, que Michael lui avait fredonnée. J’en étais toujours reconnaissant. Simplement en recevant l’appel, on savait qu’on allait voir les plus grands talents réunis et qu’on aurait l’impression de laisser une trace dans l’histoire. Je me souviens qu’en enregistrant « I Just Can’t Stop Loving You », j’ai pensé au fait que la chanson allait être sur toutes les radios, partout dans le monde. Michael était l’un des plus grands artistes de tous les temps ; c’était un chanteur, un danseur, un auteur-compositeur, un producteur extraordinaire… tout ça en même temps. Il n’y aura jamais personne comme lui ; c’est une immense perte pour nous tous ».

“Ready” Freddie Washington
Il a travaillé sur l’émission Motown 25, sur le HIStory Tour ainsi que sur plusieurs titres restés inédits autour de l’an 2000.

« En tant qu’artiste et homme de spectacle, je pense que Michael se classe là-haut aux côtés de légendes comme Sinatra, Sammy Davis, Fred Astaire et James Brown. C’était génial de travailler avec lui sur la tournée mondiale ; il avait les pieds sur Terre et aimait s’amuser et rire. Je me souviens qu’il nous avait dit que le groupe avait le style de groove qu’il aimait pour jouer sa musique. Ce qui me frappait, c’était son sens incroyable du rythme et de l’émotion. J’avais l’habitude de le regarder pendant les concerts et on pouvait voir dans les mouvements de son corps tout le groove et toute sa maîtrise. C’était comme si on écoutait les subdivisions et les accents d’un batteur. Il connaissait vraiment toutes ses chansons de l’intérieur et de l’extérieur. Je me nourrissais simplement de ses mouvements et de son incroyable énergie, tant musicalement qu’en termes d’inspiration« .

Sources : ElusiveShadow.com / Bass Player
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Cathy
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Cathy


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MessageSujet: Re: Alex Al, bassiste de Michael Jackson, partage ses souvenirs   Alex Al, bassiste de Michael Jackson, partage ses souvenirs Icon_minitime23/2/2010, 15:04

Merci Magali il a tout à fait raison sur le dernier paragraphe quand il dit que Michael est avec les plus grand là haut
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