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 La lucrative vie posthume des stars

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Magali
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Magali


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MessageSujet: La lucrative vie posthume des stars   La lucrative vie posthume des stars Icon_minitime24/7/2010, 23:36

La lucrative vie posthume des stars


Le business des chanteurs disparus se porte bien. Gérer leurs droits est une affaire de pros.
Faire du neuf avec du vieux.

Le Billboard américain a annoncé en novembre que son hit-parade intégrerait désormais tous les disques, quelle que soit leur année de sortie. Motif ? «Les événements de 2009.» En clair, la mort de Michael Jackson le 25 juin. En France, les ventes du King of Pop ont représenté à elles seules 7% du souffreteux marché du CD au troisième trimestre.

«Des chiffres aussi élevés sont liés à de fortes ventes en grandes surfaces alimentaires, qui ne commercialisent presque plus de musique en temps normal», précise André Nicolas, responsable de l’Observatoire de la musique.

L’autre événement de 2009, l’opération de remastérisation des Beatles, en septembre, a permis d’écouler sur trois mois en France 200 000 albums et 25 000 coffrets, un chiffre d’affaires supérieur à 8 millions d’euros. Sur la décennie, leur compilation One a été l’album le plus vendu aux Etats-Unis. Un jackpot pour EMI et… les héritiers Jackson, qui détiennent avec Sony les droits d’édition des Fab Four.

En 2009, Michael Jackson et John Lennon figuraient d’ailleurs dans le classement Forbes des célébrités disparues générant le plus de revenus avec respectivement 90 et 15 millions de dollars, aux côtés d’Elvis (55 millions) et Jimi Hendrix (8 millions).

Le florissant business des chanteurs morts s’est diversifié, des box Beatles sans inédits ni live aux produits pour des fans absolus, comme les coffrets Alain Bashung (27 CD) ou Miles Davis (70 CD). Le dernier cri des «Pléiades» musicales est la numérisation : la start-up française Record Memory a mis en vente 30 000 intégrales Beatles dans une grosse clé USB en forme de pomme. Un «objet de collection», vendu 240 euros, plus cher que le coffret classique.

Pour les ayants droit, l’héritage ne se limite pas aux pourcentages sur ces sorties. «Les albums ont longtemps été la source de revenus principale d’icônes comme Lennon ou Jackson, mais on constate une montée des revenus liés à l’interprétation», décrypte le consultant américain Barry Massarsky.

Même si un allongement est à l’étude, les albums perdent leur copyright cinquante ans après leur sortie en Europe. Alors que les droits d’auteur et d’édition des chansons durent plus longtemps. Résultat : une floraison d’initiatives, de la scène (spectacle Joe Dassin fin 2010) aux lieux de culte (projets de mémorial Jackson ou d’un «Clocloland» dans l’Essonne), en passant par le grand écran, qui stimule les ventes : après Ray, La Môme ou Gainsbourg (vie héroïque), sorti le 20 janvier, on annonce des films sur Sinatra, Montand et la Callas. Sans oublier les pubs et le merchandising. «La multiplication des exploitations ne doit pas salir l’image ou abîmer le répertoire, avertit néanmoins le producteur Thierry Saïd, qui gère la carrière posthume de Joe Dassin. On a refusé de faire des housses de couettes ou des CD offerts avec des surgelés.»

Le mieux est encore de posséder les droits d’édition. Fin novembre, Jeune Musique, qui assure la coédition d’une trentaine de titres de Claude François, a été rachetée par iWay, un holding associant le label Because au patron de Free, Xavier Niel, qui a pris 15% du capital. A la clé, une pépite : les droits de Comme d’habitude, chanson française la plus exportée grâce à l’adaptation américaine, My Way. «Ce genre de catalogue est un evergreen : il génère le même niveau de revenus chaque année et peut connaître de bonnes surprises», analyse Fabrice Nataf, le PDG d’EMI Publishing, qui détient un autre lot de tubes de Cloclo. Alors que le business Claude François génère une dizaine de millions d’euros les grandes années, Jeune Musique a réalisé sur son dernier exercice un chiffre d’affaires de 570 000 euros.
Ses nouveaux propriétaires sont confiants : un film sur le chanteur est en projet ainsi que des reprises de haut vol, notamment par Prince. Une stratégie sécurisée à long terme : Comme d’habitude attendra soixante-dix ans après le décès de son cocompositeur Jacques Revaux, encore en vie, pour tomber dans le domaine public.

Sources : Challenges / MJJProcessor.com
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