« Thriller » grandeur nature à Bordeaux

Hommage à Mickaël Jackson : « Thriller » grandeur nature à Bordeaux [+VIDEO]


Les morts-vivants du clip « Thriller », de Mickael Jackson, ont ressuscité sur les quais de Bordeaux. Une performance qu'ils préparaient depuis le mois de novembre. (Photo Thierry David)


Les yeux noircis, les cheveux ébouriffés et des collants sombres déchirés. Les morts-vivants du clip de « Thriller » ont ressuscité hier sur les quais de Bordeaux. Au total, près d'une centaine d'amateurs s'est retrouvée hier pour rendre hommage au king de la pop, décédé en juin dernier, devant des badauds venus en masse.

Un travail de longue haleine

Les premières notes ont difficilement débuté. En cause : des problèmes d'électricité. Les danseurs, eux, étaient prêts depuis longtemps, les répétitions ont commencé en novembre. Plusieurs clubs de danse et tous les fans de la star se sont mobilisés pour l'événement. Parmi eux, Carly, 25 ans. La jeune femme raconte : « Moi je fais déjà de la danse à la Victoire, j'ai assisté aux répétitions avec mon club. On a répété presque toutes les semaines. » Les autres se sont entraînés à Bègles et au stade Chaban-Delmas entre autre. Le résultat est à la hauteur de l'effort : les gestes saccadés et rapides de la chorégraphie sont respectés, mais l'étudiante avoue avoir eu le tract : « Quand on voit les vidéos sur Internet, on a envie de faire aussi bien qu'eux, mais c'est un challenge difficile. »

Foule réticente

À l'origine du projet, Amélia Purivatra. L'artiste, absente hier, « voulait montrer l'impact que Mickael Jackson a eu sur le monde de la musique », explique Morgane Bafcop, la professeur qui a entraîné les novices. Les promeneurs ont en tout cas apprécié la performance, qui a été réitérée trois fois.

La flashmob était aussi l'occasion de mêler la foule et les danseurs. Une idée chère à Morgane Bafcop : « L'effet de masse est important pendant ces rencontres, les gens voient que l'on peut tous faire de la danse », insiste-t-elle. Pourtant, rares ont été les audacieux à se lancer. Un public plutôt timide, bien qu'enthousiaste : « Le niveau des danseurs était vraiment bon, c'est sympa de croiser une chorégraphie au hasard d'une balade », lance un Bordelais.