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Joe Jackson accuse John Branca et John McClain de fraude, Arnold Klein et Steven Hoefflin se déchirent


Joe Jackson vient de déposer des documents légaux devant la justice dans lesquels il accuse les exécuteurs du testament de Michael Jackson de fraude, affirmant que son fils n’a jamais signé le testament.

Fin octobre, une controverse émergeait concernant la validité de la signature figurant sur le testament : le document affirmait en effet que Michael Jackson l’avait signé à Los Angeles. Or, à la date indiquée, le chanteur se trouvait de l’autre côté du pays, à New York. On avait appris par la suite que le testament avait été signé à New York mais mentionnait un lieu incorrect, ce qui n’affectait pas sa validité.


Toutefois, Joe pense que cette erreur n’en est pas une et que John Branca et John McClain ont commis une fraude – autrement dit, ils auraient falsifié le document. Il affirme, par le biais de son avocat Brian Oxman, qu’une « enquête » a démontré une relation problématique entre John Branca et Tommy Mottola et prétend que les deux hommes « détournaient illégalement l’argent de Michael Jackson vers des comptes en banque domiciliés dans les Caraïbes ».

L’enquête en question, conduite par une agence privée, Interfor, dévoile que si certaines personnes de l’industrie du disque ont une haute opinion de John Branca, d’autres suggèrent qu’il pourrait exister des irrégularités dans les honoraires qu’il exigeait. Par ailleurs, le document insinue que Branca a pris contact avec la justice après son licenciement afin de révéler que le nouvel avocat embauché par Michael Jackson – Al Malnik – utilisait les ressources financières de l’artiste dans le cadre d’un blanchissement d’argent de grande ampleur.

Joe n’est pas le seul dans la mêlée. Les Drs. Steven Hoefflin et Arnold Klein se poursuivent mutuellement en justice. Steven Hoefflin accuse le dermatologue d’avoir enfreint la loi : « Il savait que Michael souffrait d’une addiction aux narcotiques et malgré tout, il continuait à lui en injecter, probablement avec l’aide d’autres personnes de son cabinet, à 51 reprises en trois mois, des doses minimum de 100 mg de Demerol, et il lui faisait payer de fortes sommes d’argent ».

Hoefflin a ajouté que les autres dermatologues faisaient appel à des anesthésiques locaux et non à des injections de Demerol. Par ailleurs, il a reproché à Klein d’avoir violé les lois HIPPA (qui régulent notamment la circulation des informations médicales entre professionnels de santé) « en révélant sans permission des informations relatives à l’état de santé de Michael Jackson ».

Quant à Arnold Klein, qui s’est récemment exprimé sur TMZ pendant près d’une heure et demie, multipliant les déclarations, parfois crédibles, parfois farfelues (et méprisant généreusement la notion de secret médical au passage), il a également déposé plainte contre Hoefflin fin octobre : il a accusé le chirurgien d’avoir fait des déclarations diffamatoires à son sujet dans le journal The Sun (l’article du tabloïd identifiait Klein comme étant celui ayant fourni le Propofol à Conrad Murray et lui ayant appris à l’administrer).

Pendant ce temps, Conrad Murray se fait discret. Il a récemment été aperçu à Los Angeles, sortant d’un hôtel suite à une réunion avec son avocat, Ed Chernoff.

Sources : ElusiveShadow.com / TMZ

La dernière phrase en dit long. Pendant que ces abrutis se cherchent des poux pour trois francs six sous, le vrai coupable court toujours et passe pour un enfant de coeur.