Interview de l’acteur Bryton McClure au sujet de Michael Jackson

Interview de l’acteur Bryton McClure au sujet de Michael Jackson


L’hebdomadaire américain Soap Opera Digest propose, dans son numéro paru le 14 août, un entretien avec le jeune acteur et chanteur Bryton James (Bryton McClure), qui partage les souvenirs de sa relation avec Michael Jackson. Voici une traduction en français de l’interview.

Comment vous et Michael vous êtes-vous rencontrés ?
Quand j’avais environ 5 ans et que je jouais dans « La Vie de Famille » (Family Matters), nous avons rencontré quelqu’un sur le tournage qui travaillait pour sa société de production. Je lui ai écrit une lettre et mes parents la lui ont remise pour voir si elle pouvait la faire passer à Michael. Je lui ai dit que j’adorais sa musique.

A 5 ans, vous étiez déjà fan ?
Avant même d’avoir l’âge de parler, j’adorais déjà TOUT ce qui se rapportait à Michael Jackson. C’était vraiment inexplicable mais j’avais cette affection envers lui, comme tout le monde.

Visiblement, vous avez reçu de ses nouvelles ensuite !
Il m’a écrit un courrier en retour ! J’ai été invité à assister au tournage de l’une de ses vidéos musicales, celle de la chanson « Will You Be There ? » extraite de l’album Dangerous. J’ai pu le rencontrer après sa prestation et faire une photo à ses côtés. C’était très bref.

Quand l’avez-vous revu par la suite ?
Quelques mois plus tard. On a demandé à Raven-Simoné et à moi-même de lui remettre la récompense d’artiste de l’année aux NAACP Awards. Nous étions juste des enfants ! Mes parents et moi avons pu parler à Michael en coulisses et il nous a invités chez lui. La première fois que je me suis rendu au ranch Neverland, j’étais accompagné par mon père. Nous avons passé deux jours là-bas et quelques membres de la famille de Michael étaient présents eux aussi. Je suis devenu ami avec deux cousins plus jeunes que lui, qui étaient un peu plus âgés que moi. Encore aujourd’hui, ils sont comme des frères pour moi. Après ça, Michael est resté en contact avec moi par téléphone et je suis allé à Neverland plusieurs fois par an avec mes parents. Il ouvrait les portes du ranch à toute personne qu’il considérait comme un ami. Même quand il n’était pas là, on pouvait y aller et passer du temps là-bas. C’était la personne la plus généreuse que j’aie rencontrée.

A quoi ressemblait votre chambre ? Est-ce qu’il y avait des chambres à thème, par exemple « La chambre Cirque » ou « La chambre Vaisseau Spatial » ?
Non, rien de tout ça. Les chambres étaient très normales. Sa maison était très simple et chaleureuse. Ce n’était pas comme un musée ou un hôtel. C’était un style ancien, comme un gros cottage.

Quelle était votre activité préférée à Neverland ?
Il y avait un gros château fort avec quatre tours reliées par des ponts. A chaque poste, il y avait des canons à eau géants et c’était génial de tirer avec. Il y avait toujours de la musique et les animaux étaient épatants. Et puis, il y a les choses que l’on considère comme acquises : il y avait beaucoup d’espace et c’était très paisible. Quand on franchissait le portail en sortant, on se disait « Pfff, maintenant je dois retourner dans la réalité ».

A quand remonte votre dernière visite à Neverland ?
Quand j’avais 16 ou 17 ans (Note : McClure est né en 1986), je suis allé dans le ranch quand il était là avec ses cousins et Chris Tucker, j’y suis resté environ deux semaines.

Pensez-vous qu’il faille transformer Neverland en un parc ouvert au public ou, au contraire, que ça doit rester une propriété privée ?
J’aimerais que ce soit entretenu de la même manière que lorsque j’y allais. Chaque semaine, il faisait venir depuis les hôpitaux des bus entiers d’enfants gravement malades, des enfants avec des maladies ou qui ne pouvaient pas faire des choses normales comme aller à Disneyland, dans des fêtes foraines ou dans des parcs, pour qu’ils passent la journée là-bas. J’aimerais que ça continue, pour préserver ce qu’il faisait et la façon dont il l’ouvrait à des enfants malades.

Lui avez-vous déjà demandé son avis sur votre musique ?
Quand l’iPod est sorti, j’en avais un et il n’en avait jamais vu auparavant. Il a trouvé ça vraiment cool et j’avais l’une de mes chansons dessus. Il l’a écouté et il m’a donné d’excellents conseils. Il a toujours fait ça avec tout ce que j’ai fait à la télévision et en musique, mais il tenait aussi à s’assurer que je vive les choses que les enfants doivent vivre. Il réalisait totalement que j’étais heureux de faire ce que je faisais mais il voulait que je profite du fait d’être un enfant.

Quel est votre meilleur souvenir de Michael ?
Il y en a deux que je n’oublierai jamais. Le premier, c’est quand il m’a demandé de chanter sur un titre qu’il avait écrit pour les victimes du 11 septembre. Aux côtés de Michael, il y avait Céline Dion, *N’Sync, Usher, Mariah Carey et les Destiny’s Child. Tous ces autres musiciens et il m’a demandé de faire partie des choeurs. J’ai dû aller à Washington pour l’interpréter avec lui et tous ces autres artistes. Etre sur scène avec lui et chanter la même chose que lui reste une expérience que je n’oublierai jamais. L’autre expérience, c’est quand je suis allé à Neverland un soir et qu’il était le seul réveillé. Tout le monde était allé se coucher et nous nous sommes assis dans ces énormes chaises devant la cheminée, et nous avons simplement discuté et partagé des histoires.

Où étiez-vous quand vous avez appris sa mort ?
J’étais à la maison et je n’avais pas la moindre idée de ce qui se passait. Mon père m’a appelé et m’a dit d’allumer la télé. J’ai vu les infos et sur le moment, je n’y ai pas cru. Il m’a fallu un moment pour réaliser que c’était vrai. J’avais reçu une trentaine d’appels en absence et de SMS de gens qui savaient à quel point j’étais proche de lui.

A quand remonte votre dernier contact avec Michael ?
La dernière fois que je lui ai parlé, c’était juste avant le gros procès qu’il a traversé il y a quelques années. L’année précédente, je l’ai vu et j’ai passé un peu de temps avec lui.
Que pensez-vous de toutes ces histoires dingues qui font surface depuis son décès ?
J’espère que les gens essaient de comprendre à quoi ressemblait sa vie. J’espère que les gens le laisseront un peu en paix, maintenant. Il est arrivé que je lui parle au téléphone et qu’il soit à deux doigts d’éclater en sanglots parce qu’il ne comprenait pas pourquoi les gens le traitaient comme ils le traitaient. Je crois qu’au final, il comprenait parfaitement quel était le prix à payer pour être celui qu’il était.

Si vous deviez résumer Michael, que diriez-vous ?
D’après ce que j’ai vécu, c’est vraiment un exemple de la manière dont je voudrais vivre. Il a affronté tant d’intrusions dans sa vie privée et de difficultés à une échelle si grande… C’est incroyable de voir ce que les gens peuvent dire de quelqu’un qu’ils ne connaissent même pas. Et malgré cela, ça restait quelqu’un de généreux, altruiste et bienveillant. La chose que j’aimerais que les gens réalisent, c’est que malgré toutes les histoires bizarres, les blagues, le battage publicitaire, le cirque médiatique et les tabloïds, ça restait un homme gentil.
Source : ElusiveShadow.com / Soap Opera Digest

merci magnifique je frissonne!!! ça fait du bien!!! c ce genre d'article que j'aimerais lire quand j'ouvre un magasine!!!

j'en avais un autre je l'ai perdu je sais plus le nom de la personne qui etait interviewver